Lorsque la récession mondiale a atteint le Canada, en 2008, votre gouvernement fédéral a réagi rapidement en adoptant le Plan d’action économique du Canada, un plan favorisant l’emploi, la croissance et la prospérité à long terme. Ce plan prévoit le développement des activités commerciales du Canada avec d’autres pays, en se lançant dans la série de négociations commerciales la plus ambitieuse depuis l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA), négocié il y quelque 20 ans. Au Canada, un emploi sur cinq et 60 % du PIB dépendent du commerce avec d’autres pays; le développement de ce commerce est donc une initiative sensée.

Le Canada a tout récemment signé et ratifié des accords commerciaux avec la Jordanie, la Colombie et le Pérou, pour n’en nommer que quelques-uns. Des négociations sont en cours avec le Honduras, l’Inde, le Maroc et Singapour. Ces accords commerciaux sont toutefois éclipsés par deux séries de négociations en cours, à savoir le Partenariat transpacifique (PTP), un projet d’accord de libre-échange avec les pays de la côte du Pacifique, ainsi que l’Accord économique et commercial global (AECG), un projet d’accord de libre-échange entre le Canada et l’Union européenne (UE). J’aimerais faire le point sur les négociations de l’AECG, qui s’achèveront sous peu.

L’AECG constitue toute une occasion pour le Canada. Si les négociations aboutissent, l’AECG sera le plus important accord de libre-échange depuis l’ALENA. L’UE représente la plus grande économie intégrée au monde, devant l’économie des États‑Unis; elle compte plus de 500 millions de consommateurs et son PIB est de plus de 17 billions de dollars.

Grâce à un faible taux d’imposition fédéral et à une économie forte, le Canada constitue un lieu d’investissement pour les entreprises du monde entier. En 2011, les sociétés européennes ont réalisé des investissements directs de 161 milliards de dollars, soit 26 % de tous les investissements étrangers au Canada. Cette année-là, les investissements directs par des entreprises canadiennes dans les pays de l’UE se sont chiffrés à près de 173 milliards de dollars, soit plus de 25 % de tous les investissements directs canadiens à l’étranger.

On s’attend à ce que l’AECG fasse progresser le commerce bilatéral de 20 %, à ce qu’il fasse entrer 12 milliards de dollars supplémentaires dans l’économie canadienne annuellement et à ce qu’il entraîne la création de 80 000 nouveaux emplois au Canada.

L’AECG touchera entre autres les biens, les services et les investissements. Il mettra en place des règles constantes et offrira un accès garanti aux marchés, de sorte que les entreprises canadiennes et européennes pourront compter sur les règles claires dont elles ont besoin pour investir à l’étranger. Ces règles établiront des conditions équitables pour les entreprises canadiennes qui souhaitent investir ou vendre des produits et des services en Europe.

Les entreprises canadiennes de tous les secteurs profiteront d’un meilleur accès au lucratif marché européen et d’une réduction des obstacles commerciaux. Par exemple, les tarifs européens sur les produits chimiques et les plastiques (secteurs où travaillent plus de 87 000 Ontariens) sont en moyenne de 4,9 % à l’heure actuelle. L’AECG abolirait ces tarifs.

Nous nous attendions à achever les négociations à la fin de 2012, mais les dernières questions sont encore à régler. Les négociations devraient se conclure au printemps. Une fois achevé, les détails de l’AECG seront publiés et présentés à la Chambre des communes.

Par l’entremise du Plan d’action économique, votre gouvernement fédéral met l’accent sur la création d’emplois et la prospérité à long terme, en misant sur des accords commerciaux ambitieux, tels que l’Accord économique et commercial global (AECG). Si vous avez des questions, vous pouvez communiquer avec moi au 866‑878-5556, ou à l’adresse électronique suivante : michael.chong@parl.gc.ca.

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